DW : Il faut moderniser le secteur agricole en Afrique
“Il faut moderniser le secteur agricole en Afrique”
(Ahmedou Ould Abdallah)
“Il faut moderniser le secteur agricole en Afrique”
(Ahmedou Ould Abdallah)
La guerre qui se déroule en Ukraine, depuis le 24 février, est tragique par les pertes humaines et les massives destructions matérielles déjà engendrées. Elle est importante particulièrement par les enjeux opposant les états engagés. Des puissances économiques et militaires mondiales s’affrontant dans une Europe qui, depuis 1940, n’a pas connu de conflit armé de cette dimension. Le dernier, horrible, celui de l’ex Yougoslavie (aujourd’hui recomposée de plusieurs états souverains), ne comportait ni les mêmes enjeux stratégiques ni la même portée mondiale que celui actuellement en cours. Certes, il est loin d’être encore terminé et l’évaluation de ses divers couts humains et économiques et de ses impacts diplomatiques et militaires prendra encore plus de temps.
Qu’en est-il de ses conséquences actuelles et à venir pour le Sahel Sahara ? Comment, pour éviter plus de guerre, ou y mettre fin, gérer les énormes défis d’une région en transition quand des guerres de portée plus mondiale éclatent ailleurs? Qui pourrait alors donner conseils et leçons en faveur de la paix et de la stabilité au Sahel?
Le Centre 4S et Promediation organisent les 23 et 24 février 2022 à Niamey un séminaire de haut niveau consacré à la reconfiguration régionale du Sahel oriental (Libye, Tchad, Soudan, Niger) alors que s’ouvrent une période de tous les dangers pour la région : transitions politiques disputées et élections contestées en Libye, au Soudan et au Tchad ; difficiles négociations et démobilisation des groupes armés ; départ de Barkhane du Mali, etc. La soixante de décideurs et participants, triés sur le volet pour leur intérêt sur la zone, pourront évoquer les défis et construire des solutions pour une région en transition et en profonde mutation.
LE SAHEL “BRÛLE”-T-IL ?
Mali, Guinée, Burkina Faso… Et France, Russie… Quelle lecture géopolitique ? Pourquoi en est-on arrivé-là ? Comment allumer des contre-feux pour stopper la déstabilisation en cours ? Comment les dirigeants réagissent à cette crise gigogne ?… Tentative de decryptage.
Hichem Ben Yaïche
La junte au pouvoir au Mali ne reconnaît pas la légimité des sanctions prises par la Cédéao et l’Uemoa. Bamako pourrait réorienter donc ses alliances et s’émanciper de ces institutions.
La visite, annoncée pour le lundi 20 décembre, du président Macron au colonel Assimi Goita président du Mali fut une énorme surprise. Son annulation, peu importe les raisons avancées, marquera sans doute un tournant dans les relations bilatérales entre Paris et les capitales d’Afrique de l’ouest. Les problèmes qui fâchent à Paris, y compris les soldats Wagner, sont nombreux et pire devenus passionnels. Si de ce malsain quiproquo autour de la visite avortée de Macron, Goita sort pour le moment confirmé, la crise du Sahel, au grand dam des populations civiles, n’en sera pas pour autant résolue.