Sahel: déficits d’anticipation et de gestion des conflits
Ahmedou Ould Abdallah, président centre4s
Depuis 10 à 15 ans, la sécurité ne s’améliore guère au Sahel. Au contraire, elle s’y ancre et s’y aggrave. Alimentée par les destructions des infrastructures et la détresse des populations, les migrations anarchiques vers les villes et, au-delà, vers l’extérieur, l’insécurité se perpétue. Pire, elle s’étend à l’ouest, à l’est et se répand vicieusement au sud vers les golfes du Benin et de Guinée.