Sahel : crispations franco-africaines.
Chers amis,
Avec la visite du Conseil de Sécurité au Mali sous la présidence du Kenya et de l’ambassadeur français Nicolas de Rivière, grand connaisseur des Nations Unies et de notre région, il n’y a pas d’alternative a l’optimisme.
La visite actuelle du Conseil de Sécurité vient a un moment intéressant de troubles et de multiples tensions.
Ahmedou Ould Abdallah
Président Centre4s

Surprise ou signe des temps ? Au-delà des énormes dissemblances – géographiques, historiques et militaires – qui séparent les deux régions, le retrait des troupes américaines de l’Afghanistan devant le succès des Talibans, sont aussi suivis au Sahel que dans des pays plus directement concernés. Les divers groupes armés, liés ou non à AQMI, ou Al Qaeda au Maghreb, ne peuvent y contenir leurs exaltations. Leur moral est au zénith et la certitude que celui de leurs ennemis est au niveau des talons les revigore davantage.
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, maillons les plus exposés du G5 Sahel, font face à des attaques répétées, depuis le début de l’année 2021. C’est dans ce contexte préoccupant que le président français a annoncé, le 10 juin, la « fin de l’opération Barkhane », partenaire stratégique dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. Le silence qui a entouré cette nouvelle indique que, des deux côtés, l’heure est à la recherche de nouvelles pistes pour venir à bout du fléau djihadiste.
Résumé : Le présent article s’inscrit dans une dynamique essayiste d’élaboration théorique et doctrinale des schèmes actantiels politico-stratégiques et tactiques de l’Etat Camerounais dans sa bataille de contre-insurrection-sécessionniste dans les régions du Nord-ouest et Sud-ouest (Noso). En l’espèce, les auteurs construisent cognitivement un modèle d’irénologie sécuritaire dont la singularité est remarquée. Il s’agit du modèle qu’ils conceptualisent autour de la sécurocratie irénologique de cow-boy. La systématisation de leur pensée passe par une grille de lecture spécifique à l’art de la guerre asymétrique c’est-à-dire à l’intelligence stratégique dans les opérations d’anti-terrorisme, de contre-terrorisme et de contre-insurrection sécessionniste. La réalité factuelle de la crise du Noso reste fort bien la source de son intuition théorique. En effet, depuis le début des événements sécessionnistes-insurrectionnels observés dans la partie anglophone du Cameroun, trivialement appelée Noso, le gouvernement de ce pays s’est évité à entrer dans une guerre totale ou une guerre absolue contre les protagonistes. 
La Secrétaire générale de la Francophonie, Madame Louise Mushikiwabo, a désigné Son Excellence Monsieur Ahmedou Ould Abdallah de la République Islamique de Mauritanie, en qualité d’Envoyé spécial pour le suivi de la situation au Tchad.