Sahel Sahara : pas d’échec et mat.

Après le Mali et le Burkina Faso, voici la Cote d’Ivoire, un pays hors du champ traditionnel des extrémistes, meurtrie par les radicaux. Partie du Maghreb, la menace jihadiste a maintenant atteint le Golfe de Guinée. La situation sécuritaire au Sahel Sahara n’a cessé de se détériorer depuis l’année symbolique de 2005. Année où une prise d’otages en Algérie a généré une énorme rançon payée au Mali où les otages furent libérés. C’est aussi l’année où, isolée à Lemgheyti un puits en plein désert, une petite garnison mauritanienne a été submergée par des radicaux.

Trois Questions avec Pascal Boniface‏

3 questions à Ahmedou Ould-Abdallah, Ancien Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest, Ahmedou OULD-ABDALLAH est président du Centre pour la stratégie et la sécurité dans le Sahara Sahel (Centre4s)

Sahel : la menace de la rivalité Aqmi /Daesh

La recrudescence des actions d’Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI), de ses démembrements et des groupes liés à ce groupe terroriste revêt une signification toute particulière. Elle coïncide, d’une part, avec le troisième anniversaire du déclenchement de l’opération Serval et, d’autre part, avec les derniers attentats à Paris revendiqués par Daesh ou l’Etat islamique (EI).

Et maintenant : le tour Burkina Faso

Les tragiques événements du 16 Janvier 2016 sont un douloureux rappel à l’ordre pour Ouagadougou, Burkina Faso. Trente personnes furent tuées lors de cette horrible attaque. Les blessés se comptent par dizaines. Sur les deux sites – le Splendid hôtel et le Café Cappuccino – les destructions matérielles sont énormes et les nationaux, autant que les étrangers, sont stupéfaits et profondément traumatisés. Après une série d’attaques terroristes sanglantes tout au long de l’année 2015 au Mali, Niger, Nigeria et au Tchad, des questions légitimes demandent des réponses.