Burkina Faso: L’après coup d’état avorté
La tentative de coup d’Etat du 16 septembre 2015, au Burkina Faso, aura échoué. Le Régiment de sécurité présidentiel (RSP), commandé par le général Gilbert Diendéré, a été maté par les jeunes, les organisations de la société civile, les syndicats et les Forces armées nationales, notamment. A présent, le pays a trois défis à relever : remettre l’administration en marche, relancer l’économie et organiser des élections présidentielles et législatives couplées.



Les dernières crises institutionnelles en Guinée Bissau et au Burkina Faso, ainsi que la poursuite des attentats meurtriers de Boko Haram, rappellent, de nouveau, la prévalence d’une insécurité, profonde et réelle, dans la région. Connectée avec l’insécurité mondiale. Cette insécurité et la stagnation politique sont également des conséquences d’une forme d’arrogance de certains gouvernements. Un comportement qui incite à l’extrémisme violent ! La réponse sécuritaire doit certes se poursuivre et se professionnaliser davantage mais aussi élargir son champ à l’action politique.

 


