République centrafricaine : Une présidente pâle et deux anciens présidents bien présents

Le décor est saisissant, pittoresque. Au départ, l’actuelle présidente de la Transition, Son Excellence, Madame Catherine Samba-Panza, dirigeait sa sociét d’assurances, affiliée au Groupe européen Allianz. Le Général François Bozizé était président de la République. Puis, la Séléka (coalition, en langue nationale centrafricaine, le sango), présidée par Michel Djotodia, prit le pouvoir, le 24 mars 2013. La future présidente se retrouva bombardée présidente de la Délégation spéciale de la ville de Bangui, autrement dit maire, alors qu’elle s’investissait, jusque-là, dans la conduite de ses propres affaires et dans la société civile, au sein de l’Association des Femmes juristes de Centrafrique (AFJCA), surtout. Elle « faisait la politique » à travers son second mari, Cyriaque Samba-Panza, longtemps ministre sous Bozizé, avant d’être frappé d’un accident cardio-vasculaire.

Boko Haram: la reconnaissance internationale.

Le sommet de Paris qui a réuni les présidents du Bénin, Cameroun, Niger, Nigéria et du Tchad autour du président français, le 17 mai à Paris était pour le moins opportun. Une réaction de principe a minima à l’enlèvement des 276 jeunes lycéennes un mois plus tôt, le 14 avril, au Nigéria. En invitant les principaux intéressés et concernés, le Nigéria et ses voisins immédiats, Paris offre un espace de discussion libre et franche. Autour d’une action sur le terrain.

République centrafricaine en chute libre ?

 

Jouer avec le feu n’est pas seulement stupide, mais cela comporte aussi des risques majeurs. Jouer sur les sensibilités religieuses dans un environnement fragile est pire: une irresponsabilité qui mène à des tragédies. La République Centrafricaine (RCA) qui a déjà tant souffert doit être épargnée de tout extrémisme.

 

 


Sahel : le précipice ?

S’engager pour la paix ne suffit pas nécessairement à ramener la paix. Vivre en paix est, pour les populations, plus important que les discussions de paix. Enfin, dans un environnement fragile et imprévisible, une force militaire internationale pourrait s’avérer plus coûteuse et demander plus de temps que prévu pour atteindre ses objectifs.