Combattre l’extrémisme violent – Dakar 6 mai 2013
Monsieur le Ministre, Monsieur l’Ambassadeur, Mesdames et Messieurs,
Monsieur le Ministre, Monsieur l’Ambassadeur, Mesdames et Messieurs,
Le conflit malien appelle au resserrement des liens entre le Maghreb, d’une part, et les pays du Sahel plus le Tchad, d’autre part. Encore faut-il que ces deux ensembles aient une vision partagée de leurs relations, en interne, et puissent s’ouvrir l’un à l’autre.
Alors que les opérations militaires conduites par la France et des pays africains –Burkina Faso, Niger et Tchad notamment – réduisent l’emprise et les capacités de nuisance des groupes terroristes au Mali, la mise sur pied d’une mission de l’ONU dans ce pays se précise.
Quels sont les enjeux de cette transformation ? Quel rôle pour l’ONU au Mali et quelles perspectives de succès
La traque menée par les forces françaises et tchadiennes dans l’Extrême Nord malien a permis de neutraliser un grand nombre de combattants islamistes et terroristes. Toutefois, en l’absence d’évaluation précise de ce qu’était leur force initiale, il est difficile de déterminer l’exact impact de ces actions. De plus, les récentes opérations militaires ont permis de réduire leurs capacités opérationnelles, notamment leur logistique (dépôts de carburant et d’armes, repères et camps d’entraînement). Faut-il conclure à la fin de la menace ?
L’espace sahélien, tourmenté, sous-administré et sous-défendu, est travaillé depuis longtemps par des lignes de fractures et des facteurs de tension justifiant, à la faveur de l’incubateur libyen, l’explosion de la crise malienne, risquant par effet de contagion de déstabiliser toute la zone.
Le séminaire international sur la Sécurité et le Développement au Sahel-Sahara s’est tenu du 15 au 16 février 2013 à Niamey (Niger) sous le Haut Patronage de son Excellence Monsieur Issoufou Mahamadou, Président de la République du Niger, et sous la présidence effective de Son Excellence Monsieur Brigi Rafini, Premier Ministre du Niger.