Bonne Année 2017 pour le Sahel Sahara.


 

Le Sahel c’est un espace transnational de 5 millions de km2 soit un territoire plus vaste que l’Union Européenne.

Les systèmes politiques y sont bloqués pendant que les systèmes sociaux évoluent sous diverses influences dont en particulier et tout récemment, le téléphone mobile et les réseaux sociaux.

Les capitales nationales abritent 28 à 32 % de la population du pays et forment des sortes de bulles mures pour des explosions politiques.

L’urbanisation, malgré ses avantages (intégration nationale, création de marchés, etc.), demeure un problème central sur le plan sécuritaire.

Les populations ne pensent pas pouvoir changer les régimes et à leur niveau, il y a un blocage politique et économique.

Les rebellions sont de plus en plus éclatées comme le monde rural et urbain ou elles se meuvent.

Enfin de compte il y a des terroristes mais le plus inquiétant ce sont les quelques milliers de jeunes prêts à les soutenir ou les rejoindre. D’où les limites des politiques de de-radicalisation.

Il y a, à travers tout le Sahel, un profond désir de changement et peu importe par qui et vers quoi. C’est à ce niveau que se situent les problèmes d’insécurité.

Le Sommet France-Pays Africains qui se tiendra à Bamako le 13 janvier 2017, quatre ans après l’opération Serval devenue Barkane depuis lors se poursuit encore, en soutien de la présence des Nations Unies.

 

 

 

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