Le Génocide contre les Tutsi du Rwanda avril – juillet 1994.

En ce mois d’avril 2020, pris dans l’angoisse et la peur de mourir, ou de perdre les leurs, les confinés du Covid – 19, ne peuvent avoir qu’une très pale idée de la hantise et de l’angoisse des Tutsi Rwandais d’avril – juillet 1994. En ces temps-là, le confinement ne protégeait pas de la pandémie. Ni les informations des radios et de la télévision nationale qui, au contraire d’aujourd’hui pour le Covid 19, conseillaient à leurs auditeurs comment donner la mort et encourageaient à en donner davantage.

Opinion: la renaissance de l’Etat national, heureuse surprise du Covid-19

‘’La seule chose dont nous devons avoir peur est la peur elle-même’’ déclarait à ses compatriotes, frappés par la grande dépression, le président Franklin D Roosevelt. Quatre-vingt-dix ans après, ce message reste actuel face au Covid-19.

Attaquant autant les Etats les plus forts que les pays les plus fragiles, le Covid-19 s’est imposé à tous comme une catastrophe mondiale. Tous concernés et confinés. Continuant à décimer, il contraint au réalisme et laisse peu de place aux charlatans et aux démagogies politiciennes. Par tout cela, il appelle une réponse, certes nationale mais aussi internationale.

 

Sahel Sahara, Covid 19 et insécurité.

La pandémie du Coronavirus aura-t-elle des conséquences sur la situation sécuritaire du Sahel ?

 Les risques que la réponse soit positive sont grands : les militaires étrangers engagés dans la lutte contre le terrorisme et évoluant dans cette sous-région sont mobiles et proviennent de plusieurs pays, dont certains sont des foyers de transmission : l’Allemagne, Chine, France, Etats-Unis, Espagne, Italie. La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) compte 57 nationalités, autant de situations de pandémie différentes. A des degrés de gravité divers, les cinq pays du G5 Sahel sont, à présent, atteints par la COVID-19, Burkina Faso en tête.

Le Sahel Sahara à Nouakchott.

Observations générales. Les 24 et 25 février se tiendront à Nouakchott le Sommet du G 5 Sahel et l’Alliance pour le Sahel. Dans ce contexte, un rappel et des observations.

De nombreux malentendus et fausses informations embrouillent la crise du Sahel Sahara, contribuant à l’aggraver et à en retarder la résolution. Pour aider, un rappel est nécessaire.