Sahel: la problématique du paiement de rançons.
Paul Amara, consultant, Centre des stratégies pour la sécurité du Sahel Sahara, Centre 4s.org
Au Sahel: faut-il ou non payer des rançons aux djihadistes, pour libérer les otages étrangers ? Ce débat a cours au moins depuis 2003. Payer, c’est avoir des chances de sauver des vies, mais c’est aussi encourager, voire perpétuer cette pratique. Certes un vieux débat. Refuser de délier les cordons de la bourse équivaut parfois à signer la mort des otages. Compte tenu de la complexité de l’opération, tôt ou tard, les pays finissent par manier les deux méthodes, quitte à ne pas dévoiler ce qui s’est réellement passé en coulisses. Le trafic d’otages reste un commerce florissant. Grâce à lui, les Groupes terroristes achètent des armes, recrutent de nouveaux adeptes et perpétuent le système.

Limam Nadawa, Consultant, Centre des stratégies pour la sécurité du Sahel Sahara Centre 4s.org
Liman Nidawa, Consultant, Centre des stratégies pour la sécurité du Sahel Sahara (Centre 4s.org)
Ce mardi 23 septembre, s’ouvrira à New York la 80e session de l’Assemblée générale de l’Onu. L’efficacité accrue de la communauté internationale devrait être plus qu’un vœu, une nécessité vitale pour tous et un “mieux ensemble”.
Introduction par Ahmedou Ould Abdallah , président centre4s