Qui arrêtera le flux des migrants africains ?
Aveu d’échec implicite ou panique face au flux inépuisable de migrants ? La nouvelle politique migratoire du président français, Emmanuel Macron, laisse penser aux deux formes de désarroi.
Aveu d’échec implicite ou panique face au flux inépuisable de migrants ? La nouvelle politique migratoire du président français, Emmanuel Macron, laisse penser aux deux formes de désarroi.
Aveu d’échec implicite ou panique face au flux inépuisable de migrants ? La nouvelle politique migratoire du président français, Emmanuel Macron, laisse penser aux deux formes de désarroi.
Les trois attaques terroristes coordonnées du 14 et 15 aout (à Ouagadougou et Douenza et Tombouctou au Mali) aussi meurtrières qu’elles furent, ne doivent pas cacher un nouveau développement d’importance majeure au Sahel. Evènement passé inaperçu disons…. à cause des vacances d’été.
Il y a cinquante ans, Felix Houphouet Boigny, président de la Côte d’Ivoire, avait l’habitude de rappeler à ses concitoyens ‘’qu’il n’y a pas de développement sans paix’’ ajoutant aussitôt, «si l’injustice économique peut être corrigée à un stade ultérieur, les conséquences de la violence et de l’anarchie sont trop coûteuse à réparer au cours d’une vie “.
Que ce soit au Moyen Orient, en Europe, en Amérique ou au Sahel, l’extrémisme violent est devenu une menace pour le monde entier. Il continue de s’amplifier, fait de plus en plus de victimes, de destructions matérielles et s’impose désormais comme une malédiction avec laquelle on doit s’accommoder.
Le sommet qui doit réunir à Bamako, dimanche 2 juillet, les chefs d’Etat des pays du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) et le nouveau président français donnera l’orientation de la lutte contre le terrorisme dans la région. Au-delà, il sera aussi un test grandeur nature des futures relations entre la France et les pays africains francophones.