”Recommandations deRéunion de Rabat tenue les 16 et 17 juin 2014
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Face, tant aux promesses de prospérité qu’aux défis d’insécurité qui l’affectent, l’ensemble de la région Sahel Sahara / Maghreb donne souvent l’impression de survivre avec le regard bloqué sur le rétroviseur. Pressés par une forte croissance démographique, une urbanisation rapide, un chômage de jeunes en progression constante, la plupart des gouvernements de la région peinent à oublier les pratiques du passé ou à s’adapter aux exigences d’aujourd’hui.
Stabilité dans le Sahel et le Maghreb: rôles des jeunes, des femmes, des aînés
Hotel Le Rive, 16-17 Juin 2014, Rabat, Maroc
Les organisateurs sont: International peace Institute de New York, Centre4s de Nouakchott, Universite Hassan I du Maroc et AMIE, un Tthink Tank Marocain.
La liste des participants, en Annexe, compte entre autres Sid’Ahmed Ghozali d’Algerie et Ahmedou Ould Abdallah de Mauritanie
Le décor est saisissant, pittoresque. Au départ, l’actuelle présidente de la Transition, Son Excellence, Madame Catherine Samba-Panza, dirigeait sa sociét d’assurances, affiliée au Groupe européen Allianz. Le Général François Bozizé était président de la République. Puis, la Séléka (coalition, en langue nationale centrafricaine, le sango), présidée par Michel Djotodia, prit le pouvoir, le 24 mars 2013. La future présidente se retrouva bombardée présidente de la Délégation spéciale de la ville de Bangui, autrement dit maire, alors qu’elle s’investissait, jusque-là, dans la conduite de ses propres affaires et dans la société civile, au sein de l’Association des Femmes juristes de Centrafrique (AFJCA), surtout. Elle « faisait la politique » à travers son second mari, Cyriaque Samba-Panza, longtemps ministre sous Bozizé, avant d’être frappé d’un accident cardio-vasculaire.
Le sommet de Paris qui a réuni les présidents du Bénin, Cameroun, Niger, Nigéria et du Tchad autour du président français, le 17 mai à Paris était pour le moins opportun. Une réaction de principe a minima à l’enlèvement des 276 jeunes lycéennes un mois plus tôt, le 14 avril, au Nigéria. En invitant les principaux intéressés et concernés, le Nigéria et ses voisins immédiats, Paris offre un espace de discussion libre et franche. Autour d’une action sur le terrain.
Jouer avec le feu n’est pas seulement stupide, mais cela comporte aussi des risques majeurs. Jouer sur les sensibilités religieuses dans un environnement fragile est pire: une irresponsabilité qui mène à des tragédies. La République Centrafricaine (RCA) qui a déjà tant souffert doit être épargnée de tout extrémisme.