BURKINA FASO : L’Armée va-t-elle confisquer les élections d’octobre prochain ?

Au commencement, le colonel Jean-Baptiste Natama, directeur de cabinet de la présidente de la Commission africaine, à Addis-Abeba, en Ethiopie, se déclara candidat aux élections présidentielles d’octobre 2015. Puis, l’unique  général de gendarmerie burkinabè et ancien ministre des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, lui emboîta le pas. Par la suite, le colonel YacoubaOuédraodo, ancien ministre des Sports, sortit du bois, dans le même sens. Ultérieurement, un ancien caporal du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), Roland Tondé, avoua lui aussi ses ambitions nationales. Enfin, la formation politique chassée du pouvoir par l’Insurrection populaire d’octobre 2014, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), menace, semble-t-il, de présenter la candidature du général Gilbert Diendéré, ancien chef d’état-major de Blaise Compaoré et patron effectif du RSP, audit scrutin.


 

Mali : ‘’ un conflit non structuré’’

Le conflit malien fait partie de ces crises bien enracinées où la charge émotionnelle et les rancœurs sont si fortes et les passions si incontrôlées que la raison a déserté les salles de discussion. Les possibilités de dégager une solution durable s’en éloigne d’autant. Cependant, les experts  sont unanimes : les crises récurrentes qui ensanglantent le pays depuis son indépendance, appellent une approche réellement  novatrice. La poursuite des anciennes méthodes de règlement est devenue contreproductive pour sauver le Mali,  maintenir la sécurité du Sahel Sahara ou renforcer la crédibilité de la communauté internationale.

Mali : ‘’ un conflit non structuré’’

Le conflit malien fait partie de ces crises bien enracinées où la charge émotionnelle et les rancœurs sont si fortes et les passions si incontrôlées que la raison a déserté les salles de discussion. Les possibilités de dégager une solution durable s’en éloigne d’autant. Cependant, les experts  sont unanimes : les crises récurrentes qui ensanglantent le pays depuis son indépendance, appellent une approche réellement  novatrice. La poursuite des anciennes méthodes de règlement est devenue contreproductive pour sauver le Mali,  maintenir la sécurité du Sahel Sahara ou renforcer la crédibilité de la communauté internationale.

 

 

Sahel et Lybie : une intervention militaire ?

 

Avec le sanglant imbroglio libyen et les projets peu optimistes de sorties de crise pour le Mali et la Centrafrique, pendant que Boko Haram poursuit ses attaques meurtrières autour du Lac Tchad, il n’est pas exagéré de dire que l’année 2015 sera rude au Sahel Sahara.