Sahel / Mali: après Ouagadougou
La signature, le 18 juin à Ouagadougou, de l’Accord préliminaire entre les parties maliennes, constitue un succès. Il reste sa mise en œuvre et celle du processus de stabilisation.
La signature, le 18 juin à Ouagadougou, de l’Accord préliminaire entre les parties maliennes, constitue un succès. Il reste sa mise en œuvre et celle du processus de stabilisation.
Contenir, et éventuellement réduire leur menace, exige d’avoir au moins toujours une longueur d’avance sur les terroristes. A ce jour, ceci est loin d’être le cas au Sahel où l’initiative reste entre les mains des radicaux.
Le Mali se trouve à un tournant décisif. Les maliens de tous bords, mais aussi leurs amis et partenaires extérieurs, doivent accepter la vieille sagesse à savoir que ‘’ le meilleur est l’ennemi du bien ‘’. Chercher le meilleur, c’est aussi attendre le retour au Mali et au Sahel des combattants aujourd’hui en Syrie, en Libye et en Tunisie !
Monsieur le Ministre, Monsieur l’Ambassadeur, Mesdames et Messieurs,
Le conflit malien appelle au resserrement des liens entre le Maghreb, d’une part, et les pays du Sahel plus le Tchad, d’autre part. Encore faut-il que ces deux ensembles aient une vision partagée de leurs relations, en interne, et puissent s’ouvrir l’un à l’autre.