Sahel Sahara les mêmes incertitudes.
Fin de 2018. L’année 2019 hérite des mêmes problèmes structurels: encore des conflits et des migrations. Les résultats d’incuries des radicaux armés et de réponses ambiguës des pouvoirs publics. Indispensable, la présence militaire extérieure est maintenant en question.

Les 19 et 20 novembre 2018 se tenait, à Abidjan, un symposium, sous le thème « Lutter contre le terrorisme aujourd’hui : réflexion, action et coordination», en prélude à l’ouverture prochaine, de l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT), fruit d’une relation privilégiée entre la France et la Côte d’Ivoire. L’AILC se veut un lieu de partage d’expériences et de prospectives, visant à développer, au service de l’Afrique, les compétences requises par la récurrence et l’extension du péril.
Le G 5 Sahel se trouve face à un catalogue de défis, aussi prioritaires les uns que les autres. La mobilisation d’appuis financiers, la stabilisation géographique de son état-major, la coopération entre les armées des pays membres, l’éradication des germes mêmes du terrorisme ainsi que la bataille de l’opinion figurent sur le tableau de bord de cette mutuelle régionale de sécurité et de développement.