4 juillet:
Les islamistes continuent la destruction des mausolées et sépultures des Saints de Tombouctou, ville classée au Patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO. La Cour Pénale Internationale (CPI) qualifie ces destructions de crime de guerre.
Les développements militaires actuellement en cours au Mali et la possibilité de les voir dégénérer, démontrent le sérieux de la crise du Sahel. Et pourtant ils ne font que commencer!
Trafics divers, y compris de drogue, d’armes et de personnes, les frontières sont elles des espaces de coopération ou au contraire des zones de non droit? Depuis l’occupation brutale du nord du Mali par les radicaux islamistes et les réseaux de trafiquants et la fermeture par la Libye de ses frontières avec ses voisins méridionaux, la question des frontières est désormais incontournable. Dans le Sahel, l’intégrité territoriale des pays et la sécurisation des frontières représentent à la fois une fonction étatique vitale, mais aussi un défi majeur.
Du fait notamment de problèmes structurels, réels et récurrents, les causes profondes du terrorisme dans la Sahel, de même que la complexité de leurs interactions, sont bien connues. A ces causes s’ajoutent des facteurs conjoncturels qui ont souvent joué le rôle de catalyseur. Parmi celles ci on peut noter les suivantes :
Près de huit mois après l’éclatement de la crise au nord du Mali, la situation a très peu évolué. A part quelques progrès réalisés récemment au niveau de la prise en charge du dossier au niveau régional, continental et international, la crise ne cesse de s’enraciner dans un pays dont plus des deux tiers du territoire demeurent occupés par des groupes extrémistes jihadistes qui multiplient les provocations et continuent de narguer le reste du monde.
ALLOCUTION DE SEM Ahmedou OULD ABDALLAH
Président du Centre des Stratégies pour la Sécurité au Sahel et au Sahara, Parrain de la SDS SAHEL-NIGER, Ancien Secrétaire Général Adjoint des Nations-Unies.ies.
