La crise malienne, avec l’anarchie qui se développe dans ce pays depuis le coup d’Etat du 22 mars, ébranle la stabilité dans tout le Sahel et relance le débat sur le poids des groupes islamistes, mais aussi l’impact de la chute du régime du colonel Kadhafi sur la région.
Vaste espace, aride et désertique, la région sahélo-saharienne traverse le nord du continent africain d’est en ouest. C’est une bande peu peuplée, peu habitée, difficile d’accès et qui s’étend du Sénégal jusqu’aux confins du Soudan. Ce no man’s land échappe, aujourd’hui, à tout contrôle des Etats.
L’insécurité croissante qu’engendrent le terrorisme international et les trafics en tout genre dans l’espace Sahélo-saharienne ne doivent pas occulter une réalité encore plus pernicieuse : celle d’une immense bande de terre quasi décimée par les dérégulations du climat. Nulle part Il n’existe sur notre planète un endroit aussi désolant, aussi sinistré. Ici la faune, la flore et les hommes sont passés dans la trappe de la tragédie climatique.
Etabli il y a seulement quelques mois à Nouakchott en Mauritanie, le Centre 4s s’est donné comme objectif d’œuvrer pour que la région du Sahel Sahara soit – et demeure- l’acteur de son propre destin, et non pas un sujet de préoccupation ou une nouvelle source d’instabilité pour la communauté internationale.
Le Centre4s est heureux de publier la déclaration ci jointe du Conseil de Sécurité des Nations Unies relative à la situation dans le Sahel Sahara.
En effet, cette déclaration est à tous égards, parfaitement conforme aux vues exprimées par le Centre; par conséquence, elle nous encourage à poursuivre, avec nos experts et partenaires, le travail entamé depuis maintenant plusieurs mois.
La réalité de la menace de AQMI à la une des révolutions démocratiques au Maghreb
écrit par Mehdi Taje, expert à l’Institut tunisien des études stratégiques (ITES), géopoliticien et spécialiste des méthodologies de la prospective
